3ème Set

Le premier set, dans " Tennis ", synthétise mes impressions à sa lecture tout en résumant mon appréciation de la poésie moderne : La musique s'y est perdue en l'absence de mètre et ma mère ne la " comprend " pas davantage que la mienne, le côté innovateur en moins.

En surimpression, se dévide le fil rouge d'une fable de La Fontaine dont le mot bovin de la faim batracienne est : " Tout marquis veut avoir des pages "…

Amusant, alors que ce triptyque (avec les 2 premiers sets de " Tennis) " équilibriste " est architecturé autour de deux rimes suffixales, qui feraient se retourner Boileau dans sa tombe, tabou ! en poésie classique, on peut souvent les ôter et voir se profiler, soit une bouffée d'air frais, par la racine " débouffie ", soit purement et simplement autre chose, voire l'engagement d'un 4ème set…
C'est intéressant comme concept, d'autant que beaucoup de maux sont interchangeables !

" Ô qui dira les torts de la Rime !…Quel enfant sourd ou quel nègre fou…Nous a forgé ce bijou d'un sou…Qui sonne creux et faux sous la lime ? " (Verlaine " Art poétique ")

© Eric Prié 2005                                                              Accueil                                                                        Sommmaire